COPIER N'EST PAS CRÉER !
COPIER N'EST
PAS CRÉER !
COPIER N'EST
PAS CRÉER !
COPIER N'EST
PAS CRÉER !
COPIER N'EST
PAS CRÉER !
Les piratages, les contrefaçons, les reproductions illicites, sont aujourd'hui monnaie courante. D'un point de vue de créateur, cette appropriation sans vergogne du fruit d’un certain talent et de beaucoup de travail, est vécue affectivement comme un cambriolage permanent. D'un point de vue économique, la contrefaçon est un fléau mondial, communément évalué à 500 milliards de dollars, dont 60 milliards d'euros pour l'Europe. La propriété intellectuelle est protégée au niveau mondial par la convention de Berne. Les contrevenants s'exposent à des sanctions financières et pénales.
En 2007, suite à ma plainte, le Tribunal de Commerce de Paris a condamné un grand fabricant allemand et 2 enseignes françaises de la grande distribution pour la diffusion de contrefaçons de mon lustre Balthazar. Depuis quelques années une autre de mes créations, les Volières, a suscité un regrettable enthousiasme de la part de copieurs de tous ordres. J'ai créé la première Volières aux alentours des années 2000, mais je n'ai commencé à les commercialiser qu'en 2006, car ce n'est qu'à cette date que j'ai trouvé le grillage susceptible de produire l'effet visuel que j'avais en tête. Ni cage à oiseau, ni abat-jour conventionnel, les Volières ne ressemblent à rien de ce qui a pu les précéder. Devenues iconiques, elles sont aujourd'hui diffusées dans près de 40 pays. Relevant d’un mode de fabrication artisanal, les Volières sont trop souvent considérées comme un gagne-pain tout trouvé pour qui veut les copier. Certains allant jusqu’à vouloir faire croire (ou croire eux-même) qu’ils ont inventé quelque chose en les copiant à leur manière. Pour expliquer à ceux qui ne comprennent pas spontanément que mes Volières ne sont pas dans le domaine public, il peut donc m'arriver d'avoir recours aux talents de mes avocats. Il devient alors très clair, que les Volières ne sont pas nées toutes seules et qu'en diffuser des contrefaçons est passible de graves sanctions judiciaires. C'est regrettable d'être obligé d'en arriver là, mais on me dit que c'est la rançon du succès.
Merci à tous ceux qui ont à cœur de défendre les créateurs.
Mathieu Challières